Reportages·Reportages - 2020

Canal de l’Ourcq le dimanche 4 octobre

Depuis une semaine, Dame Météo annonçait un temps exécrable pour notre dernière sortie de l’année. Mais ça, c’était sans compter sur notre Road Captain du jour Eric, ami des Dieux de l’Olympe, qui se devait de conjurer le sort en mémoire de nos trois dernières années.

Le Canal de l’Ourcq ! Fil « conducteur » de la journée.

Canal situé au Nord Est du bassin parisien, commençant à Mareuil sur l’Ourcq pour rejoindre le bassin de La Villette à Paris, la rivière de l’Ourcq est canalisée et navigable depuis le « port aux Perches » sur la commune de Silly la Poterie.

Qui connait ?

Eh bien… Les 22 vaillants membres du PWC dont quelques nouveaux que nous saluons, le sabre aux dents et la grenade à la ceinture, qui s’aventurent dès 7h30 dans la coulée du road Captain et de la Marschalle pour s’enrichir de la réponse. Conquis par l’enthousiasme de tous, les routes, avenues et ronds point défilent à cadence soutenue, toujours assurés par notre équipe de safeties déterminés à ne pas s’en laisser compter et entourés de notre couple de tireurs délites à souvenirs, toujours aussi fougueux pour écraser le ‘flash’.

Chargez…. !!!!

Eole, Dieu du vent, est de la partie, chassant la pluie et asséchant nos routes quelques peu capricieuses au sortir des ronds-points… Certains s’en souviendront mais heureusement sans conséquence, si ce n’est une maitrise plus affirmée de leur machine.

A l’heure de notre pause-café, les mains tremblent, tellement le contraste de température est saisissant. Quelques-uns, ne s’étant pas rapprochés de notre Gilot Pétré national depuis plusieurs semaines, avaient conservé l’accoutrement du bord de plage mais… il aura fallu faire très vite le fond des sacoches pour en extraire quelques épaisseurs qui nous auront tous permis de reprendre notre périple dans de meilleurs conditions.

Une fois franchie la vallée de la nonette, bref signe de la main ou balancement de la jambe pour saluer Henri d’Orléans encore surpris par notre cavalerie, nous laissons Chantilly derrière nous, direction les plaines de l’Ourcq. Les endroits Fée Eric se succèdent et nous conduisent sur…. Le canal de l’Ourcq !. Notre Captain nous a préparé pour que l’embarquement s’effectue tranquillement mais, c’était sans compter sur le gabarit de nos destriers…. évidemment trop nombreux pour s’aventurer sur une probable barquette que nous attendons toujours.

Sans désarmer, et toujours enthousiastes, à la promesse d’un aubergiste compréhensif, nous reprenons notre chemin pour nous retrouver une heure plus tard, rangés respectueusement devant l’auberge  ….           sur le territoire de Meaux.

Après agapes agréables et beuverie limitée pour cause de maîtrise de nos chevaux sur un terrain militaire inconnu, nous nous dirigeons vers le musée de la grande guerre du pays de Meaux.

Soudainement, ébahis par le lieu dominé par son architecture et sa magnifique statue qui aurait fait ‘saliver’ notre directeur, c’est dans un calme assourdissant que nous pénétrons en ce lieu chargé d’histoires pour y découvrir les traces d’un passé sanglant encore si proche de nous.

Deux heures d’histoires avec des hôtes passionnés, et nous retournons vers le coin des écuries, juste à l’étage inférieur, où sont logés nos fiers destriers.

C’est dans un brouhaha impressionnant, entre les murs de ce musée, que notre convoi se reforme pour s’assurer d’un retour dans les meilleures conditions, sous un soleil radieux. Le Captain a le ‘smile’, et fier comme ‘dartaban’ il reprend la tête de ses troupes, en optant pour des chemins plus rapides qui nous permettent de nous retrouver une heure plus tard, stationnés à notre point de séparation.

Pour dire la puissance du geste, signe de Zeus,  une légère pluie nous aura accueilli juste à l’arrivée.

Quelques minutes plus tard, c’est sur les réseaux que se traduisait la satisfaction de tous et la découverte de photos souvenirs qui cimentent plus encore notre PWC. Merci Philotès 😊

Les photos de Cristina Photos